mardi 7 janvier 2014

être présent

 être présentDans notre société, il est facile de basculer en mode « automate », comme en fin de journée, si, de retour chez soit après une journée fatigante, on allume la télé et on gobe le programme en avalant un repas sans porter attention à ce qu’on mange. Le pourvoir hypnotique de la télévision est puissant et vous savez qu’on peut y rester collé très passivement.

  Dans un registre un peu différent, il y a aussi les jeux vidéo. Ils offrent des mondes virtuels dans lesquels on peut s'évader, mais également se perdre, c’est-à-dire perdre son lien à sa Présence intérieure. Il y a un monde entre se
divertir un moment en sachant ce qu’on fait et tomber sous l’emprise d’une activité compulsive ou aliénante.

Nous sommes des êtres humains, et pas des machines. Certains nous considèrent comme des moutons et d’autres aimeraient nous réduire à l’état de robots manipulables à souhait. Pour ma part, je veux vivre en étant de plus en plus présent à ce que je fais, faire les choses en conscience et en accord avec ma conscience, ou ne pas les faire. Ce n’est pas toujours facile, je le sais bien. Prenons par exemple le monde du travail, qui dans la foulée de l’industrialisation a été déshumanisé. En 1936 déjà, dans son film Les Temps Modernes, Charlie Chaplin dénonçait cette folie. Il est temps qu’on en sorte.

  Notre société craque de partout. Comme on dit ici au Québec : « Ça n’a plus aucun bon sens ». Nos organisations, dont le monde du travail, ont besoin d’être rapidement revues, pour donner leur vraie place à l’humain, au vivant, à la vie. A nous de le demander, de l’exiger, et ce participer à cette refonte.

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